La maçonnerie Huault s'inscrit dans le temps. Cette année, elle fête ses 50 ans. Créée en 1966 par Camille Huault, le père de Marie-Thérèse et Laurent, les deux cogestionnaires, la société a employé jusqu'à 40 personnes. Puis la crise est arrivée en 2011. 25 personnes travaillent aujourd'hui dans l'entreprise.
« Ça va, positive Marie-Thérèse Huault. Ce qui nous a boostés, c'est l'arrivée d'une nouvelle génération. » Landelin Huault, le fils de Laurent, est promis à reprendre le flambeau. « C'est un regain d'énergie », poursuit sa tante. « Ça motive, on se projette », renchérit Sébastien Genest, le gestionnaire du parc.
Tant et si bien que l'entreprise envisage même de rembaucher. « On espère pouvoir se développer mais 2011, ce n'est pas très loin. On attend encore, tempère la cogestionnaire, prudente. On ne va pas embaucher cinq gars pour leur dire dans trois mois qu'on n'a plus de travail pour eux. »
Pour toucher un maximum de chantiers, l'entreprise a en tous cas pris le parti de renforcer son bureau d'études avec une deuxième personne. « Cela permet de répondre à beaucoup plus d'appels d'offres. »
La société ne travaille en effet peu pour le particulier et plutôt pour les entreprises et les collectivités. Le pôle culturel de Mayenne, le préau du collège Sévigné, les derniers logements de la fondation Guyard Lintier ou bien encore la maison de retraite de la Providence sont quelques-unes des dernières réalisations Huault.
Et le travail de la maison Huault est reconnu. « Ils s'adaptent bien aux problématiques de leurs clients, je trouve, témoigne Eric Le Borgne, le directeur de la Providence. Mieux que les autres, cette entreprise sait faire appliquer les consignes vues en réunion de chantier. Et de par leur proximité, ils sont aussi très réactifs. » Le credo familial de limiter les chantiers à 1h autour de Mayenne trouve écho aussi auprès des clients.
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