l Depuis que vous faites de l'humour, vous êtes méchant...
"Méchant" ? Le mot est faible. Je dirais même "odieux" ! Je fais de la scène depuis que j'ai treize ans, et j'ai toujours été cynique.
l Qu'est-ce qui vous a poussé vers l'humour noir ?
Je viens d'un milieu modeste. En grandissant, j'ai été témoin de problèmes causés par l'alcool, le manque d'éducation ou l'extrémisme. Et puis j'ai fait beaucoup de petit boulots en arrivant à Paris, car personne n'osait faire confiance à mon humour noir. J'ai été agent de sécu, groom, vendeur de chemises... Bref : dix ans de galère qui m'ont inspiré. La vie, ce n'est pas le monde des Bisounours : j'en suis la preuve vivante. Je suis alors devenu réaliste et surtout impitoyable.
l Et puis vous avez croisé le chemin de Laurent Ruquier...
J'étais à deux doigts de tout laisser tomber. Personne ne voulait de mon humour. J'avais décidé d'arrêter la scène. Je n'avais presque plus un sou.
La suite de l'interview dans votre édition papier du Courrier de la Mayenne.
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