Des câbles qui pendent, des trous dans le plafond, de la terre battue au sol, des planches de bois qui traînent par terre... A l’intérieur, l’ancienne école de musique de Mayenne ressemble à un bâtiment en chantier. Sauf que les travaux datent de plus de deux ans. Et que de nouveaux aménagements ne sont pas près d’y être menés. « Il faut passer au moins trois ans, le temps de réaliser nos trois gros investissements : la piscine, le pôle santé et le cinéma », assène le président de la communauté de communes, Michel Angot.
Alors, fallait-il démonter les plafonds, enlever les cloisons et contre-cloisons, démonter les anciennes gaines électriques il y a deux ans ? « Les travaux préparatoires ont débuté avant que nous connaissions l’ampleur de la baisse des dotations de l’Etat, assure Jean-Pierre Le Scornet, vice-président de Mayenne Communauté en charge de la culture. Ce lieu ne répondait pas aux normes d’accessibilité pour l’accueil de public. Et le lieu était très configuré école de musique. » Michel Angot défend aussi ces travaux. « Quelque soit le projet qui sera mené derrière, les destructions permettent des grands volumes, de sorte que ce soit utilisable rapidement. »
Du côté des anciens usagers après le départ de l’école de musique, tout le monde ne souhaite pas s’exprimer. « Nous avons appris à rebondir sur ce qu’on n’a pas, positive Bruno Fléchard, le programmateur du Kiosque. Cela nous pousse vers des dispositifs innovants comme 53 Tours. Et puis, même si le plancher avait été gardé, ça aurait été compliqué d’utiliser les lieux. Pour Capitale, nous avions déployé des trésors de décoration. Nous n'aurions pas pu accueillir d'artiste en résidence. »
Dans tous les cas, Michel Angot le promet : « On va continuer à entretenir les façades. » Pas question de laisser le lieu se délabrer.
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