Les familles du Coëvrons s'attendaient à échanger sur "l'évolution du réseau scolaire", lors de la réunion du 20 novembre. Elles ont finalement eu droit à une annonce brutale, présentée de manière expéditive : la fermeture du RPI dès la rentrée 2026 dans les écoles d'Assé-le-Bérenger et de Saint-Georges-sur-Erve.
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Une annonce brutale
Un parent d'élève a été choqué d'entendre l'inspecteur expliquer que "les élèves des écoles plus grandes réussissent mieux", une comparaison qui a profondément heurté les enseignantes, se sentant rabaissées et dévalorisées dans leur travail quotidien. Dans leur lettre ouverte adressée au Directeur académique des services de l'Education nationale (DASEN), les parents dénoncent "un simulacre de concertation", créant un fort sentiment d'injustice.
Tout un équilibre social, éducatif et territorial qui se trouve menacé
Le RPI accueille aujourd'hui 33 élèves et reste au cœur de la vie des deux villages. Les familles rappellent que la fermeture d'une école rurale dépasse largement la simple décision administrative : c'est tout un équilibre social, éducatif et territorial qui se trouve menacé. Dans leur courrier, les parents affirment refuser catégoriquement la fermeture, rejeter toute réorganisation imposée sans dialogue et exigent une réponse écrite sur l'état réel du projet et le rôle des instances prévues début 2026. Ils demandent également l'ouverture d'une concertation transparente, estimant que les conditions d'un échange loyal n'ont pas été réunies.
Mobilisation annoncée le 8 décembre
La colère laisse désormais place à l'action. Une première journée de mobilisation est d'ores et déjà annoncée pour le 8 décembre, afin de protester contre la fermeture du RPI. En parallèle, pétitions et tracts sont en préparation. Les parents comptent également interpeller élus et parlementaires, solliciter les syndicats enseignants et constituer un dossier argumentaire pour les prochaines instances (CDEN, CTSD). "Nous mènerons toutes les actions nécessaires pour défendre nos écoles, nos enfants et l'avenir de nos villages."
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