Malgré l'ampleur du score final (0-6), Denis Bouyer n'avait rien d'un entraîneur abattu au moment de quitter la pelouse de La Davrays. Le coach historique du Cellier Mauves, né à Mayenne et figure du club depuis des décennies, savourait avant tout l'événement : "Déçu, on l'est toujours sur la fin. Mais quand on voit cette ambiance... c'est formidable. J'aurais envie de revivre ça tous les ans." "En face, ce sont des pros. Il y a six divisions d'écart. On a fait ce qu'on a pu." Bouyer a d'ailleurs tenu à saluer le respect montré par les Lavallois : "C'est une belle équipe. Je leur souhaite tout le bien : le maintien, et pourquoi pas d'aller au bout. S'ils sont finalistes, ce serait très bien pour nous. Vainqueurs, encore mieux."
Ce 7e tour laissera une trace durable. Dans les tribunes, Bouyer s'est revu "35 ou 40 ans plus tôt", assistant aux grandes heures du club d'Ancenis. Et il retient la fierté de voir deux jeunes de 18 ans, encore en U18 l'an dernier, affronter une Ligue 2. "Je leur ai dit d'être les ambassadeurs du futur, ceux qui nous ramèneront ici un jour".
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