Entre les pierres tombales du cimetière, un nouveau venu se dresse : c'est un arbre métallique, haut de 2,70 m, dont les branches nues semblent déjà hivernales... Mais il n'est pas voué à rester comme tel, explique Marie Mandelli-Martin, maire de La Bazouge : "Pour toute personne incinérée, les familles pourront demander que son nom soit inscrit sur des feuilles en laiton, qui seront accrochées au fur et à mesure." Une œuvre évolutive, dévoilée au cours de la commémoration du 11-Novembre : "La Première Guerre mondiale a marqué les artistes par sa violence. En montrant les ravages de la guerre, la culture devient un outil pour empêcher qu'elle ne recommence", déclare-t-elle dans son discours inaugural. "L'axe culturel et le projet de végétalisation du cimetière étaient importants dans le mandat", ajoute plus loin la maire au sujet de cette inauguration effectivement tardive. La commune s'est tournée vers les sculpteurs Man-Athan, bazougéens depuis peu : "On a proposé trois idées et celle-ci a été retenue... On y a passé une centaine d'heures à nous deux, explique Manon Bouleux, rappelant que tout le métal provient de la récupération. Les traces de vécu ont guidé le façonnage de l'arbre."
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