"J'aurais bien aimé passer la main gentiment", reconnaît Daniel Doyen, maire de la commune de Parigné depuis 2014, "mais pour certains des élus, c'est trop tôt". Mardi 4 novembre, l'édile a donc informé qu'il repartait.
"Il fait bon vivre à Parigné"
"En partie parce que je forme un bon binôme avec ma secrétaire de mairie qui m'épaule au quotidien. C'est très important et c'est ce qui m'a aidé à prendre ma décision. Mais ce sera mon dernier mandat", avoue-t-il, lui qui est élu depuis 24 ans, dont deux mandats en tant que conseiller municipal et deux de maire.
Après dix années sans emprunter, "nous avons malgré tout rénové le centre de loisirs, la mairie, la salle communale et créé la liaison douce", assure-t-il. La commune est accueillante et bien entretenue. "Je tiens à garder cette image-là", se satisfait le premier magistrat. "Il fait bon vivre à Parigné".
Face à l'augmentation de la population qui devrait avoisiner les 900 habitants à la publication des résultats du recensement en 2026, "la salle des fêtes qui peut accueillir jusqu'à 200 personnes, commence à être petite. Sans doute grâce au dynamisme des associations. La réflexion sera engagée avec la nouvelle équipe municipale afin d'étudier la meilleure solution".
Quid du montant des subventions ?
Des projets en cours, l'enrobé des allées du cimetière, le changement de fenêtres et l'installation d'un SAS à l'entrée de la salle des fêtes pour réduire les nuisances sonores, sont engagés et assurés de bénéficier de subventions. D'autres travaux seraient nécessaires, notamment l'électricité et les murs intérieurs de l'église en raison de leur vétusté.
Alors que les finances de la commune sont saines, Daniel Doyen s'inquiète de la conjoncture nationale "qui me fait peur". Et de s'interroger "quels moyens aurons-nous pour investir ?" Il a des doutes sur l'obtention de subventions et pense que leur montant sera moindre que par le passé.
Même si "on prend des engueulades qui ne sont pas toujours agréables à gérer", Daniel Doyen repart avec neuf membres de l'équipe actuelle. "Il nous manque encore trois hommes et trois femmes".
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