Le tribunal judiciaire de Laval négociera, vendredi 17 octobre, la peine d'un Mayennais - propriétaire de trois chiens - en Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2024, une jeune chienne staff hurle à la mort de douleur pendant près d'une heure à Saint-Fraimbault-de-Prières. Ses pattes étaient enserrées dans du fil de fer. Le corps de l'animal a été découvert à proximité de la mare aux Planches. Le 18 décembre, l'association Stéphane Lamart, prévenue par le voisinage, a porté plainte à la gendarmerie de Lassay-les-Châteaux.
"La souffrance de l'animal doit être reconnue"
"Il n'y a pas de contradictoire en amont dans une procédure de CRPC, les parties civiles ne sont pas consultées, s'agace Stéphane Lamart, père de l'association éponyme. Nous essayons d'influencer les parlementaires pour que ce qui relève de la maltraitance animale ne passe plus par la CRPC." L'association s'est constituée partie civile, mardi 14 octobre, et juge que les faits sont graves. "C'est une étape essentielle : on reconnaît la souffrance de l'animal et on condamne les auteurs."
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