Moins d'un an après la démission de Michel Barnier, un autre Premier ministre d'Emmanuel Macron perd encore sa place. À l'issue des débats précédant le vote de confiance lundi 8 septembre, François Bayrou n'a pas réussi à convaincre les députés de l'hémicycle de soutenir son gouvernement. Les parlementaires ont majoritairement voté contre la confiance (364 contre, 194 pour) à l'instar des élus du Rassemblement national, des Socialistes, des Verts et du groupe LFI. Les députés du parti Les Républicains n'ont pas suivi de consigne de vote, certains se sont donc abstenus.
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Vers une nouvelle dissolution ?
Par conséquent, le Palois va présenter sa démission et celle de son gouvernement au président de la République dans les prochains jours. Depuis 1958, et malgré 41 utilisations, c'est la première fois qu'un Premier ministre est contraint de quitter sa fonction après un vote de confiance défavorable. Après ce scénario, plusieurs possibilités s'offrent à Emmanuel Macron. Le président peut choisir un nouveau chef du gouvernement, issu de la droite ou de la gauche, ou bien convoquer de nouvelles élections législatives. La dernière dissolution datant d'il y a plus d'un an, l'élu peut décider de s'en remettre aux votes des Français.
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