Laval. "L'idée de la ferme urbaine n'est pas d'être rentable, mais viable"

Stéphane Hiland du service Patrimoine a rendu compte des découvertes à la suite des sondages du site, obligatoires avant l'aménagement. Une fosse de piégeage datant du mésolithique (-10 000 avant JC), constituerait les premières traces d'occupation humaine, alor que des trous de poteaux et silos à grains remontent au néolithique (-5000 à -2500) et fragments de céramiques à l'époque protohistorique et gallo-romaine. Hervé François, responsable de cet ambitieux projet, a rappelé qu'il s'agit ici de porter l'humain en son centre. "L'idée n'est pas d'être une ferme rentable mais viable, car il s'agit de mettre à la disposition de familles fragiles de la nourriture bio, de faire travailler des personnes en insertion avec leurs difficultés et de proposer un lieu de cohésion social et pédagogique". Le calendrier sera respecté et la ferme sera en rythme de croisière en 2030. Une partie du verger a été plantée l'hiver dernier et les premiers légumes repiqués cet été. Une association, la Ferme d'Aventure vient de voir le jour, elle gèrera le site.