Les faits dataient des années 2010 mais la Justice a rattrapé un père de famille de 45 ans qui était poursuivi pour agressions sexuelles sur mineure. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis simple, interdiction de contact avec des mineurs dans le cadre d'une activité professionnelle ou associative pendant cinq ans, et son nom est inscrit au fichier des infractions judiciaires à caractère sexuel.
C'était le temps où les fêtes de famille se déroulaient chez lui et les jeunes cousines de sa femme ont fini par porter plainte pour les mains baladeuses de l'adulte. Le prévenu avait une attirance pour les fesses de ses cousines.
Ce n'est que beaucoup plus tard que plusieurs plaintes sont déposées. Les victimes l'on fait par souci de protéger les enfants du mis en cause. Ces soupçons se sont avérés infondés et sa femme ainsi que ses enfants n'auront aucun reproche à l'égard du mis en cause. En garde à vue, l'homme n'a pas nié les faits mais il a assuré qu'il n'y avait pas de connotation sexuelle. Il a décrit les faits comme "des gestes déplacés plus qu'une agression".
Appel à un exorciste
Aujourd'hui, il regrette ses agissements qu'il attribue peut-être à l'absorption d'alcool. Il dit éprouver de la culpabilité mais déclare avoir changé en quinze ans : il ne boit pas, s'est soigné, et a même vu un prêtre exorciste.
Maître Emmanuel Gilet décrit son client comme "ayant du mal à assumer et qui ressasse des faits enfouis en lui".
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