Derrière les murs, la drogue circule. Mardi 20 mai dernier, la brigade de gendarmerie d'Argentré a mis au jour un trafic de stupéfiants entre l'intérieur et l'extérieur de la maison d'arrêt de Laval. Un couple (49 et 30 ans), un détenu (30 ans) et un consommateur (41 ans) régulier ont été interpellés. Leur point commun : la cocaïne.
Les prévenus ont reconnu les faits
La procureure de la République de Laval, Anne-Lyse Jarthon, a levé le voile sur une affaire révélant une faille à la maison d'arrêt. "Le couple a reconnu avoir transporté et vendu des stupéfiants, et notamment de la cocaïne, et avoir été en lien avec un détenu incarcéré à la maison d'arrêt de Laval pour lui fournir des produits stupéfiants", précise-t-elle. Un aveu partagé par le détenu, qui a reconnu avoir récupéré ces produits depuis sa cellule.
Les investigations, menées depuis plusieurs semaines, ont permis d'entendre une quinzaine de consommateurs. Les perquisitions, réalisées aux domiciles des mis en cause et au sein même de la prison, ont mis au jour du cannabis et des téléphones portables - autant d'objets interdits en milieu carcéral.
Un jugement rapide
Jugés en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, les peines ont été rapidement prononcées. Le quadragénaire a été condamné à dix-huit mois de prison, dont douze avec sursis probatoire, et écroué immédiatement. Sa complice a écopé d'une peine identique, mais la partie ferme sera purgée à domicile sous surveillance électronique. Tous deux devront également s'acquitter d'une amende de 5 000 euros.
Le détenu, reconnu coupable de détention et usage de stupéfiants, ainsi que de recel, a été condamné à 100 jours-amende à 10 euros. Quant au consommateur, il a été laissé libre mais sera prochainement jugé par ordonnance pénale.
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