Stade lavallois. MVP, révélation, flop… Les palmes d'or décernées par la rédaction

MVP : Malik Sellouki, le feu dans les jambes et la magie dans les pieds

C'est une évidence : Malik Sellouki a été le joueur le plus marquant du Stade lavallois cette saison. Arrivé de l'ADO La Haye (Pays-Bas) l'été dernier, le milieu offensif de 25 ans a illuminé la Ligue 2 par sa créativité, sa percussion et ses inspirations. Avec 11 buts et 3 passes décisives, "Magic Sellouki" a non seulement porté l'attaque tango, mais aussi offert du spectacle à chaque match. Un joueur pour lequel on paie son billet sans sourciller. Ses prestations pourraient bien lui valoir des sollicitations à l'intersaison… Le Stade lavallois parviendra-t-il à le retenir ?

Mention spéciale également à Mamadou Samassa, dernier rempart infranchissable. Avec le meilleur taux d'arrêts de Ligue 2 et une nomination aux Trophées UNFP, le gardien lavallois a été un pilier de la solidité défensive des Tango, auteur de nombreux arrêts décisifs tout au long de la saison. Thibaut Vargas, joueur le plus utilisé cette saison, a évidemment été un des atouts principaux du Stade lavallois. Un vrai régal.

Révélation : Owen Kouassi, la surprise venue de derrière

Il n'était pas forcément attendu, mais il s'est imposé avec une autorité bluffante. Titulaire dès la première journée à Grenoble, Owen Kouassi, 22 ans, n'a plus quitté le onze de départ ou presque. Défenseur axial droit dans le système à trois mis en place par Olivier Frapolli, il n'a manqué qu'un seul match en Ligue 2, pour suspension. Solide, calme et propre dans ses interventions, il a séduit les supporters autant que les recruteurs. Formé au club, Owen Kouassi pourrait représenter l'avenir... ou un joli chèque en cas de départ cet été.

Autre révélation notable : Enzo Montet, qui a éclos en fin d'hiver alors que personne ne l'attendait. Le jeune milieu offensif a signé son premier contrat professionnel et inscrit l'un des plus beaux buts de la saison face à Grenoble. Un coup d'éclat qui en appelle d'autres.

Meilleure recrue : Théo Pellenard, le roc hivernal

Comme Sellouki est déjà MVP, on braque le projecteur sur Théo Pellenard, autre arrivée marquante. Recruté en janvier en provenance de l'AJ Auxerre (Ligue 1) pour compenser les absences sur blessure de Ouaneh et Bianda, le défenseur gaucher de 31 ans a rapidement trouvé sa place. Solide dans les duels, serein dans ses relances et leader dans l'attitude, il a stabilisé l'arrière-garde tango. Un renfort hivernal pleinement réussi, sur qui le Stade lavallois pourra compter la saison prochaine.

Mais difficile de ne pas citer Williams Kokolo, débarqué de Swindon Town. Grâce à son accélération impressionnante et ses centres souvent justes, il a longtemps été l'un des hommes forts du début de saison. Un vrai dynamiteur de couloir gauche, aussi utile défensivement qu'inspiré offensivement.

Flop : Mamadou Camara, le pari raté

C'était la recrue phare du mercato estival. Transféré de QRM pour environ 400 000 euros, Mamadou Camara arrivait avec de grosses attentes. Mais l'attaquant de 24 ans n'a jamais vraiment trouvé ses marques. Cinq buts et une passe décisive en championnat, aucun but inscrit en 2025… Le bilan est trop maigre pour un joueur censé peser dans la surface. Volontaire, certes, mais souvent maladroit, il n'a pas su enchaîner après une fin 2024 prometteuse. L'intersaison devra lui permettre de repartir sur de meilleures bases. Le potentiel est là. Manque le déclic.

Autre déception relative : Amin Cherni, qui a connu un long creux avant de se reprendre et de retrouver du jus. La concurrence avec Williams Kokolo lui a fait autant de mal que de bien, le poussant à se remettre en question mais aussi à hausser son niveau en fin de saison.