Comme le Soudanais Bahar ou encore le Syrien Mounir, ils sont treize migrants à vivre depuis la mi-novembre au village vacances VVF de Sainte-Suzanne. Arrivés de la Jungle de Calais, ils apprennent le français en attendant la décision sur leur situation. Bahar, 31 ans, a quitté le Darfour en 2006. « J'ai voulu fuir la guerre. J'étais commerçant. Les Janjawid (NDLR : milice ayant commis des massacres) m'ont tout pris. Ils ont mis le feu à mon magasin », indique-t-il. Il a laissé sa famille sur place et ne l'a jamais revue. Après neuf années en Grèce, Bahar a décidé de rejoindre la France l'été dernier. Mounir, Syrien de 22 ans, a quitté sa ville Alep « l'endroit le plus dangereux de la Syrie » en avril dernier. Sa famille s'est réfugiée en Egypte, lui n'a pas pu les suivre pour un problème administratif. L'étudiant en architecture a choisi d'aller en France « pour reprendre des études ou travailler ». Il attend d'être régularisé.
Plus d'informations dans l'édition du 7 janvier du Courrier de la Mayenne.
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