Le professeur avant l'instrument.
"Je n'aimais pas particulièrement l'accordéon, je ne suis pas un passionné : j'aime la musique en général. L'accordéon a été pour moi l'instrument avec lequel je peux m'exprimer. A 14 ans, j'ai choisi le professeur avant l'accordéon : Bertrand [Landeau] m'a joué deux ou trois morceaux qui avaient bien la patate, avec de grosses basses, et je sentais que ses cours allaient être différents, raconte Matthias Boudeau, 33 ans, aujourd'hui Orléanais. Après, j'ai appris à apprécier les possibilités de l'accordéon et, plus tard, son histoire."
L'accordéon est-il bien accepté dans le milieu musical ?
"Aujourd'hui, plutôt bien. Beaucoup d'artistes, comme Bertrand, ont travaillé pour et on les en remercie ! N'aimant pas jouer solo, on a très vite joué des morceaux ensemble et j'ai gardé ça jusqu'à aujourd'hui. Je fais partie de trois groupes, chacun est différent, mais tous ont en point commun : la création avec toutes nos influences, aussi diverses soient-elles. On a aujourd'hui la chance qu'il n'y ait plus de barrières, on peut faire de la musique qui ne rentre dans aucune case. Encore une fois grâce, ou à cause des musiciens, artistes, pédagogues passés avant nous."
Comment glisser l'accordéon dans un duo avec un violoncelle ?
"Pour notre duo, je travaille sur les compositions et je chante ce qui pourra être joué par le violoncelle, celui-ci étant un instrument très proche de la voix. J'ai l'impression que ça colle plutôt bien ! Je n'ai jamais joué de musette et très peu de classique. Je suis plutôt dans les musiques dites actuelles, avec un groupe musique celtique/trad mélangé avec des rythmiques du monde, un groupe de chanson à texte plutôt rock-jazz et le duo Bulle, évidemment. Je donne aussi quelques cours à Orléans, dans l'association Musique et équilibre."
29 novembre, 20h, au conservatoire.
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