L'homme qui comparaît depuis le box des accusés a la tête basse. Il gardera cette posture pendant toute l'audience. A 31 ans, il est accusé de violences sur sa conjointe, avec menace d'une arme et sous l'emprise d'un état alcoolique.
Dans la nuit du 25 au 26 octobre dernier, il était resté fêter un anniversaire après son match de football. Fortement alcoolisé, il était rentré chez lui, à Saint-Berthevin, en réveillant sa compagne, mère de ses deux enfants. Après qu'elle a fermé la porte, il tombe dans le couloir. Il demande à sa compagne de le relever ; elle refuse. Alors qu'elle est sur son lit, il monte à califourchon sur elle, lui immobilise les bras. Elle se défend, il sort son couteau puis lui serre le cou.
Ce n'est pas la première fois qu'il violente sa compagne. Au tribunal, il explique avoir un problème d'alcool et n'avoir aucun souvenir de cette soirée. « On a évité le drame que parce que monsieur s'est levé en hâte pour aller vomir », précise l'avocate de la partie civile. Daisy Briand, vice-procureure, retient « la particulière gravité » des faits, rappelant que les enquêteurs s'étaient posé la question de requalification des faits en tentative de meurtre. Elle requiert quatre ans d'emprisonnement ferme.
Le défenseur du prévenu plaide de son côté pour une peine avec une part de sursis assorti d'un certain nombre d'obligations. Le tribunal retient l'idée : le Berthevinois écope d'une peine de quatre ans d'emprisonnement, assorti d'un sursis de neuf mois, obligation de soins et de travail et interdiction d'entrer en contact avec sa compagne.
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