Comédie dramatique française (2015) de Christian Vincent, avec Fabrice Luchini (Michel Racine), Sidse Babett Knudsen (Ditte Lorensen-Coteret), Éva Lallier (Ann Lorensen-Coteret), Corinne Masiero (Marie-Jeanne Metzer), Michaël Abitboul (l’avocat de la défense) (1h38). (Grands adolescents) Sortie le 18 novembre 2015.
Au Palais, on le surnomme le magistrat à deux chiffres, parce que Michel Racine, président de la cour d’assises, ne condamne jamais à moins de dix ans de prison. Personnage hautain, il n’est guère aimé. Pourtant, lors d’un procès, il est à l’écoute et tente de se montrer le plus objectif possible. Alors qu’il est épuisé par une grippe, il préside le tribunal qui juge un homme accusé d’infanticide. Au moment où les membres du jury sont désignés, il reconnaît en l’un d’eux la chirurgienne qui l’avait opéré, des années auparavant, et dont il était tombé fou amoureux.
25 ans après La discrète, Christian Vincent (Les saveurs du palais, Quatre étoiles) retrouve Fabrice Luchini, qui avait vu sa carrière démarrer enfin avec ce film. Entre film de procès et histoire d’amour, sans oublier étude sociale, cette œuvre fascinante plonge le spectateur dans le quotidien d’une cour d’assises, avec les scènes de procès et les discussions entre président et membres du jury. Mais c’est surtout l’histoire d’amour atypique entre un homme froid et une femme lumineuse (magnifiquement interprétée par Sidse Babett Knudsen, héroïne principale de la série danoise Borgen), qui retient l’attention.
Cette histoire délicate va, peu à peu, transformer cet homme raide en un être plein d’humanité. Les dialogues, parfaitement écrits, et l’interprétation sont les points forts d’un film passionnant.
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