Elisabeth Griot était médecin généraliste au Genest-Saint-Isle. Elle s'est engagée dans une ONG depuis quelques années. L'an dernier, elle était partie en Guinée pour soigner les malades d'Ebola. Depuis une quinzaine de jours, elle intervient auprès des migrants dans la Jungle de Calais. « Il y a urgence, le froid arrive, les migrants ont besoin de soins », indique-t-elle. Elle navigue entre la Jungle de Calais « où 4 000 à 5 000 personnes vivent dans un immense terrain » et cinq autres camps. La médecin genestoise est marquée par « l'insalubrité des lieux. Il n'y a pas assez de douches, de toillettes, de points d'eau ». L'afflux récent de nombreux migrants compliquent la situation. « Des associations s'occupent d'eux, mais sont débordées. Il manque de la coordination ».
Un témoignage à retrouver dans l'édition du 22 octobre du Courrier de la Mayenne.
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