Les Changéens peuvent avoir le sourire, ils ne risquent pas de se retrouver en rade en cas de rage de dent. Prochainement, la commune de 5 600 âmes comptera pas moins de sept dentistes et potentiellement neuf.
Alors, y aura-t-il un embouteillage à l'horizon ? « Non, répond le maire Denis Mouchel, la cartographie de la démographie médicale montre que la zone nord de Laval est une zone médicale dentaire critique. »
Associé dans le cabinet situé rue du Port, Alain Guinoiseau ne voit pas l'arrivée des deux dentistes dans la maison de santé d'un bon œil. « Il y a un vrai problème de répartition de l'offre de soins sur le territoire. Au niveau du bassin de vie, il n'y a pas de besoins à Changé alors que dans des quartiers comme Hilard ou Saint-Nicolas à Laval, il n'y a pas de dentistes », déplore le professionnel, qui a refusé d'intégrer la maison de santé de Changé.
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