Mayenne. Les contours du prochain jardin éphémère sont connus

Une réunion et tout s'apaise. Après leur tumultueux échange sur le prochain jardin éphémère au conseil municipal jeudi 22 février, commerçants du centre-ville de Mayenne et maire se sont retrouvés autour d'une table vendredi 8 mars. Lors d'une "rencontre très constructive" selon les propos des quatre représentants commerçants, l'édile Jean-Pierre Le Scornet et son équipe ont su répondre aux attentes.

Treize places de parking libérées

Les installations du jardin éphémère, qui reviendra en avril, se concentreront sur l'espace de la fontaine de la place Georges-Clémenceau. Jean-Pierre Le Scornet l'a révélé ce lundi 11 mars lors d'une conférence de presse aux côtés de Frédéric Ségura, président de l'Union des commerçants et artisans de Mayenne (UCAVM), Dominique Fournier, 1^re adjointe, et Marie Es Sayeh, conseillère déléguée aux relations avec les commerçants.

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Il s'agit là d'une version 3 après la v1 de 2023 et la v2 issue des premières remarques mais modifiée à la suite du mouvement du 22 février. "Il y a un nouvel équilibre qui permet de libérer plus de places de stationnement", expose le maire. Entre la v1 et cette v3 réalisée en coopération avec l'UCAVM, treize places sont libérées et la circulation, à 20 km/h, est rétablie en sortie de la place des Halles.

"On est tous ressortis contents"

Les services de la ville installeront des végétaux sur les huit stationnements adjacents à cet espace et sur six autres places se trouvant devant l'ancienne boulangerie Nathalie & Serge. La mairie annonce aussi qu'elle fera un travail de communication sur l'usage des disques bleus qui permettent un meilleur brassage des usagers en centre-ville en limitant le stationnement à 1h30.

Marie Es Sayeh, Jean-Pierre Le Scornet, Frédéric Ségura et Dominique Fournier. - Théo Duchet

Jean-Pierre Le Scornet a aussi déclaré qu'un travail sur le parking du château allait être lancé. Cette zone de 107 places souffre aujourd'hui d'un problème de signalisation, d'étroitesse et d'une certaine insalubrité. "On est tous ressortis contents de la réunion, a confié Sylvie Bodey, gérante de la Renaissance, en marge de la rencontre de vendredi. C'est agréable de voir qu'on peut être écoutés."