Mayenne. La recette d'un bon compost

Deux tiers de vert, un tiers de brun

« Pour faire un bon compost, il ne faut pas mettre que des déchets de cuisine », assure ce passionné de nature. Son dosage : deux tiers de vert, un tiers de brun. Le vert, ce sont la pelouse, les épluchures, les déchets de cuisine, tout ce qui est mou et humide. Le brun, ce sont les branches, les feuilles, le papier, l'essuie-tout. Le truc de Guillaume Claes : collecter des feuilles à l'automne pour pouvoir en mettre l'équivalent de la moitié de chaque apport de vert dans le composteur.

Beaucoup remuer

A chaque nouvel apport, il faut remuer, brasser. « Les bactéries ont besoin d'air pour manger. » Pas besoin de brasser l'ensemble du compost, mais mettre en contact la matière nouvellement apportée avec les anciens apports.

Et de l'eau

S'il doit être recouvert de préférence, le compost doit s'imprégner d'un peu d'humidité. « Le plus simple, c'est de faire le test de l'éponge. Il faut prendre le compost dans ses mains et le presser. Si cela fait comme une éponge fraîche, c'est parfait », assure Guillaume Claes.

Et le tout doit donner un bon compost en à peu près huit mois. « Pour qu'un compost soit bon, il doit être fait rapidement », conclut-il. Et si ça sent, c'est qu'il y a un problème. « Un compost, ça n'est pas sale. »