Vendredi dernier, une cinquantaine de personnes s'étaient rassemblées à 14h devant les urgences du centre hospitalier de Laval (Mayenne). Elles avaient respecté une minute de silence "pour la mort annoncée de l'hôpital public".
Ce vendredi 4 février 2022, ils étaient une trentaine à avoir répondu à l'invitation. "On sent l'impact des vacances, mais la mobilisation reste entière. Certains sont avec nous par la pensée", a déclaré Caroline Brémaud, cheffe de service des urgences.
"Le mouvement prend de l'ampleur"
"Le mouvement prend de l'ampleur, a-t-elle poursuivi. La semaine dernière, environ 4500 personnes y ont pris part. Cela aura lieu chaque vendredi à 14h, au moins jusqu'à la mi-mars."
Caroline Brémaud a de nouveau pris la parole pour expliquer la situation : "Nous voulons continuer à soigner les patients malgré l'épuisement, la fermeture des lits, et les autres nombreux obstacles qui se dressent devant nous depuis de nombreuses années. Mais l'hôpital public se meure."
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