Travail et humilité. Deux mots pour définir Louis Marquet. Le gardien de l’Étoile lavalloise a disputé son premier match avec l’équipe de France de futsal mercredi 29 septembre. « Il n’était pas là pour le talent mais grâce au travail », lance son entraîneur André Vanderlei.
Du travail, Louis Marquet en a accompli depuis plus d’un an alors que la compétition a été mise entre parenthèses. Le premier à arriver et le dernier à partir de l’entraînement chaque jour.
« Pas un aboutissement »
Déjà convoqué avec l’équipe de France il y a un an, Louis Marquet n’avait pas goûté à une première sélection. Face à la Norvège, où les Bleus ont gagné 6-2, cela a été chose faite. « C’est une immense fierté de représenter la France mais ce n’est pas un aboutissement », lance le Lavallois qui a toujours porté les couleurs de l’Étoile en futsal. Sans limite. Jamais.
Louis Marquet veut aller encore plus haut, « vivre d’autres émotions encore plus grandes. Pourquoi pas jouer un Euro ».
De l’émotion, André Vanderlei, son entraîneur à Laval, en a vécu devant sa télévision. Il n’y a qu’à évoquer le nom de son gardien, en équipe de France, pour voir dans ses yeux toute la fierté ressentie.
Louis Marquet a d’abord évolué au Stade lavallois en jeune avant de découvrir le futsal il y a 8 ans. Sa marge de progression est encore grande. « On a fait un bilan avec l’entraîneur des gardiens (N.D.L.R. : Thomas Bartolini). Il m’a amené les axes de travail pour pouvoir progresser et améliorer certaines choses. On a échangé sur ce qui était bien et pas bien pour être encore plus performant », explique-t-il.
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« Montrer aux enfants que ce n’est pas inaccessible »
À ses débuts en futsal, Louis Marquet n’aurait pas cru porter le maillot de la sélection nationale : « À la base, ce n’était pas un rêve. Le premier objectif était de jouer, maintenir le club en ligue 2. L’équipe de France, je n’y pensais pas. J’étais en plein apprentissage de ce sport. »
Aujourd’hui, l’Étoile lavalloise est montée en D1 et son capitaine porte haut les couleurs du club en équipe de France. De quoi faire rêver les jeunes de l’académie.
« Des enfants du club me reconnaissent. Si je peux donner du rêve aux jeunes Mayennais et aussi un élan pour qu’ils puissent faire au moins ça ou essayer de suivre ça s’ils en ont l’envie, je veux leur dire que ce n’est pas inaccessible, qu’on peut y arriver, même dans une petite ville », conclut le Lavallois.
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