La première étape de concertation autour du contrat de partenariat entre les hôpitaux de Laval et de Mayenne s'est déroulée ce lundi 20 septembre 2021. Le directeur général de l'ARS des Pays de la Loire, Jean-Jacques Coiplet, est venu assister au comité territorial des élus locaux du GHT de la Mayenne.
Cette rencontre était très attendue depuis l'annonce en juillet de l'ajournement de ce projet prévoyant le transfert des services de chirurgie conventionnelle et de surveillance continue de l'hôpital de Mayenne vers l'hôpital de Laval.
D'autres réunions en prévision
Il a été convenu l'organisation d'une nouvelle réunion dans un mois, entre l'ARS et les élus. D'ici là, une rencontre avec les parlementaires est prévue. La question sera aussi abordée avec les usagers dans le cadre des commissions d'usagers et auprès du personnel.
Toujours le même projet
Pour autant, le cadre ne semble pas avoir évolué. L'ARS parle de "compléter l'explication", dixit Jean-Jacques Coiplet, son directeur général, pas de discuter d'un nouveau projet.
Pas de la concertation, de l'information
Pour certains élus, cela ne s'apparente donc pas à de la concertation, mais à "une information descendante".
Et le projet inquiète toujours Jean-Pierre Le Scornet, le maire de Mayenne. "Les habitants sont très inquiets à propos de ce qui est annoncé, d'autant qu'ils ne perçoivent pas les réponses concrètes sur l'assurance de la qualité de leur prise en charge."
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Une compensation floue
Si le transfert de la chirurgie conventionnelle et des soins critiques est clairement affiché dans le projet, la compensation avec le développement de certains services est bien plus floue.
Le maire de Laval, Florian Bercault, attend aussi de connaître les contreparties. "L'hôpital de Laval a besoin d'être renforcé. Il a été clairement le parent pauvre en terme de rénovation."
"Il faut ramener du service à la population"
"La période de crise que nous traversons nous montre à quel point tout concentrer n'a plus d'avenir. Il faut penser à des relocalisations, ça doit être vrai pour les services publics aussi. Il faut faire en sorte que cette réorganisation soit pensée avec une idée de retour, pour ramener du service à la population. On nous dit que les médecins sont favorables, je ne les ai pas entendus. Mais il faut aussi que les médecins entendent la population", conclut Daniel Lenoir, le maire de Villaines-la-Juhel.
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