Le début du mois de juillet a été particulièrement pluvieux en Mayenne. Une météo qui a retardé le début des moissons.
"Habituellement, les agriculteurs du Sud-Mayenne commencent à récolter l’orge la dernière semaine de juin, explique Fabien Guérin, conseiller en agronomie à la chambre régionale d’agriculture. À cause des pluies, ils ont pris une dizaine de jours de retard. Ils sont seulement en train de terminer l’orge. 70 % du blé a été moissonné ainsi que la moitié du colza. Ça s'est accéléré en fin de semaine dernière avec les orages annoncés."
La quantité mais pas la qualité
Une pluviométrie qui n’a pas de répercussions sur les quantités récoltées. "Nous n’avons pas les chiffres définitifs car la récolte n’est pas terminée mais pour l’instant le rendement est correct."
Cependant, la qualité n’est pas au rendez-vous. "La pluie a un impact sur le taux de protéines dans les céréales, indique Fabien Guérin. Elle influence aussi le poids spécifique (la masse des grains), qui doit atteindre un certain seuil pour la commercialisation."
Une pluie qui profitera davantage au maïs, ensilé à partir de la fin du mois d’août. "Les cultures ont eu toute l’eau dont elles ont besoin pour l’instant, donc ça présage une belle floraison", assure Fabien Guérin, qui reste prudent.
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S'adapter aux évolutions climatiques
Pour aider les agriculteurs à adapter leurs pratiques face à ces évolutions, la chambre d’agriculture crée des programmes d’accompagnement, "pour la gestion des prairies par exemple. Quant au choix des céréales, le sorgho a par exemple un système racinaire très développé qui lui permet de capter l’eau en profondeur mais il a ses limites car la qualité récoltée est moindre que le maïs".
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