Les salariés de la métallurgie étaient appelés à manifester ce jeudi 29 avril en Mayenne. A 11h, on a bien cru à un rendez-vous raté. Devant le siège de l'UIMM à Laval, il y avait plus de journalistes et de forces de l'ordre que de manifestants de la métallurgie.
Mais juste avant 11h30, la musique a résonné rue de Paradis. Une vingtaine de militants ont traversé la ville, depuis l'union départementale CGT, tenant une banderole demandant une convention collective de haut niveau pour la métallurgie.
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Une convention collective en négociation depuis quatre ans
La CGT qui appelait à manifester dénonce en effet la remise en cause de la convention collective, remise sur la table il y a quatre ans par le patronat. « Avec le covid, on sent qu'ils essaient d'accélérer les choses », explique un manifestant.
Remise en cause de primes aussi. « L'UIMM nous répond qu'il doit y avoir des négociations par entreprise. Mais en Mayenne, il y a beaucoup de petites entreprises où il n'y a pas de syndicat. Alors qui négociera ? », souligne Gérard Brion, le secrétaire général de l'USTM 53 CGT.
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Un problème pour l'attractivité du secteur
Après l'allumage de quelques fumigènes, le syndicaliste prend la parole. Le point central concerne les salaires.
La problématique prend tout son sens pour Gérard Brion quand on aborde la question de l'attractivité des métiers. « On manque de personnel, de tourneurs-fraiseurs, de caristes... »
En Mayenne, il estime à 9 600 personnes le nombre de salariés de la métallurgie.
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