« L'association a été créée en 2010 pour lutter contre le suicide de personnes suite à des difficultés financières liées à des problèmes avec les banques. Nous ne sommes pas contre le système, mais pour le respect des lois républicaines. Or celles-ci pénalisent l'usure. C'est un délit pénal qui ne concerne plus que les particuliers depuis la loi du 1er août 2003 », explique Gérard Faure-Kapper. Pour défendre ses dossiers devant la justice, l'association se compose d'un cabinet d'expertise dirigé par Gérard Faure-Kapper et travaille en partenariat avec des avocats spécialisés et formés sur le sujet.« Aujourd'hui nous avons environ 1 000 clients composés pour deux tiers de particuliers, un tiers de professionnels. 400 dossiers sont en instruction. Je travaille personnellement sur 200 dossiers. Nous gagnons la plupart de nos actions en justice sauf les dossiers où notre dossier d'expertise a été rejeté. » Pour faire face à la demande croissante, l'association a décidé d'installer une permanence en province. Le choix s'est porté sur Laval où l'association a une quinzaine de dossiers en instance (lire notre édition du 26 février dernier). « Nous avons eu l'opportunité de trouver ce local à 50 mètres du tribunal avec une pièce d'accueil et une salle plus confidentielle pour recevoir les clients. D'ici trois mois, nous allons embaucher une secrétaire à mi-temps qui fera un premier tri dans les dossiers ». L'Aplomb tiendra une conférence-débat le 26 mars à 20h30 au Palindrome. Plus de détails dans l'édition papier du jeudi 12 mars.
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