Pour rédémarrer son activité de négoce en véhicules, D. fait appel à sa banque en 2011. « J'ai demandé un emprunt de restructuration pour diminuer mes charges fixes d'environ 2 500€ mensuels ce qui m'aurait permis d'améliorer rapidement mes résultats à la vue des derniers bilans ». Mais le nouveau responsable de l'agence est moins compréhensible que son prédécesseur. Et le 19 décembre, le commerçant apprend qu'il est fiché à la Banque de France. En cause deux chèques de 18 900 et 7 000€ rejetés faute de provision. Après une seconde entrevue infructueuse, le Mayennais cesse définitivement son activité en avril 2012 refusant de mettre en caution sa maison et se retrouve à la rue. Pendant un an, il dormira dans une caravane installée sur le parking de l'entreprise familiale et vivra au crochet de sa famille. En 2013, il a trouvé un emploi de chauffeur de car. Insuffisant pour rembourser une banque qui lui a proposé un emprunt de 66 000 euros en juin 2012. Avec l'appui de l'Aplomb (association pour la légalité des opérations et mouvements bancaires), il décide de saisir la justice. En décembre 2014, le tribunal correctionnel de Laval a reconnu la culpabilité de la banque pour défaut de conseil et présentation d'un Taux effectif global erroné. Lire le témoignage complet dans l'édition du 26 février.
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