Les 24 manipulateurs radio de l'hôpital de Laval ont manifesté ce mardi devant l'hôpital. Cinq d'entre-eux étaient grévistes mais assignés dans les services.
Pas de prime “urgences”
Les manipulateurs déplorent d'avoir été écartés de la prime “urgences” Buzyn allouée l'été dernier par la ministre de la Santé, alors qu'ils participent au fonctionnement du service des urgences, et que l'activité du service des urgences impacte directement celle des services radio, en plus de leur activité programmée. En outre, depuis quatre ans, les départs de manipulateurs radio ne sont plus remplacés, alors que le nombre de tâches administratives augmente lui aussi.
Une formation dévaluée
Ils dénoncent également leur échelle de rémunération qui est basée sur un diplôme bac+2 pour les manipulateurs en poste avant 2014, alors qu'ils ont tous suivi une formation post-bac de trois ans.
Des équipements hors-service et obsolètes
Enfin, ils dénoncent la vétusté des équipements de radiologie et d'imagerie médicale de l'hôpital de Laval.
Sur les six salles de centrale et les deux salles d'urgences, seules deux salles de centrale et une salle d'urgences fonctionnent », explique Aurélie Coupé, une des manipulatrice radio de l'hôpital.
Les radiologues ne restent pas
« En plus, nous n'avons pas de salle capteur-plan télécommandée comme il en existe dans les hôpitaux de Mayenne ou Château-Gontier. Donc les patients partent dans le privé. Un service de radiologie doit être à la pointe de la technologie. La direction nous dit “d'accord pour une nouvelle salle, à condition de supprimer un poste”. La vétusté de notre service n'est pas attractive et les radiologues ne restent pas chez nous ».
La direction de l'hôpital devrait recevoir les manipulateurs radio prochainement.
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