Les maisons éclusières situées à la Richardière et la Fourmondière supérieure, à Montflours (Mayenne), sont en travaux. En plus de celle de Sacé qu’elle a ouverte en mars dernier, Laëtitia Chorin va donc, à partir de mai prochain, gérer deux nouvelles maisons qui serviront de gîtes le long du chemin de halage.
« Je souhaitais trois maisons éclusières depuis le début afin que le projet soit viable. C’est aussi une façon d’offrir de la variété au public », explique celle qui travaille dans le tourisme depuis 15 ans.
Laëtitia Chorin, originaire de Mayenne, a donc signé deux nouvelles conventions avec le Département, propriétaire de toutes les maisons éclusières. « Chaque convention dure quatre ans », ajoute la jeune femme. La maison du Port, à Sacé, servait de maison témoin et était donc prête à ouvrir. Pour les deux autres, le choix n’a pas été compliqué : « Comme à Sacé, les paysages sont naturels et emblématiques. Ce sont des lieux reposants. » A la Fourmondière, l’accès en voiture, le parking et la proximité des bourgs sont de vrais avantages.
A la Richardière, comme un refuge de montagne
Lors de ses voyages, Laëtitia Chorin a connu de nombreuses auberges de jeunesse. « Je me suis dit que j’allais proposer ce genre d’offre en Mayenne. » Elle est donc revenue sur ses terres d’origine en 2014, après un passage en Angleterre, et propose aujourd’hui des gîtes pour les usagers du halage et notamment de la VéloFrancette (elle est labellisée Accueil vélo).
« Au Port, il y a deux chambres, pour quatre adultes et un enfant, et une épicerie ouverte d’avril à octobre. Ça sera un peu le même principe à la Fourmondière supérieure, mais sans l’épicerie. Les gens pourront louer une chambre ou les deux, pour un maximum de cinq adultes. Et puis c’est idéalement situé à côté de la Guinguette. A la Richardière, c’est plutôt comme un refuge de montagne, avec des lits simples. Il y en aura cinq, plus un lit superposé. Il y aura ce côté de partage, de communauté. »
Garder les lieux propres et confortables
En attendant, le Département effectue les travaux de rénovation selon son cahier des charges. Laëtitia Chorin a, quant à elle, validé les plans et sera locataire. « C’est très confortable. Sur une panne d’électricité par exemple, c’est le Département qui envoie ses équipes. » Elle devra garder les lieux propres et confortables, et gérer la communication.
Une quatrième maison est-elle dans les cartons ? « Oui, j’adore jouer au Monopoly ! (rires) Non, concrètement je suis prête à aider d’autres repreneurs pour développer d’autres activités pour diversifier l’offre sans créer de concurrence et développer le secteur du Nord Mayenne. Ceux qui le découvrent ne sont jamais déçus. Il faut qu’on soit complémentaires, avec des ambiances différentes comme c’est le cas actuellement. Je suis par exemple en contact avec une productrice qui voudrait organiser des ateliers cuisine, mais ici je n’ai pas la place. » L’appareil photo posé au niveau de l’écluse, Laëtitia Chorin a trouvé où s’épanouir. Certains sont déjà des habitués de son gîte. Elle reçoit régulièrement de leurs nouvelles. Avec deux autres maisons, le carnet à souvenirs va vite se remplir.
Pratique : l’ouverture de la Richardière est prévue le 8 mai, celle de la Fourmondière le 20 mai, selon les travaux.
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