Le prévenu de 32 ans est détenu à la maison d’arrêt du Mans.
Comptant 23 mentions au casier, il est jugé en comparution immédiate, le 24 juillet devant le tribunal de Laval pour plusieurs faits.
Le premier, il ne le conteste pas. Le 9 février, à 7h20, à Mayenne, il prend une rue en sens interdit, avec son scooter de 120 cm3.
Alcoolisé, sous stup, sans permis
Il est sous stupéfiants et alcoolisé. Il est contrôlé avec 1,70 g d’alcool par litre de sang.
Sans permis, sans assurance, sans carte grise, il a percuté une voiture. La conductrice de celle-ci est blessée
« J’ai fait n’importe quoi ce jour-là », appuie le trentenaire.
Pour les autres affaires, il conteste tout. Le 1er août 2017, il aurait donné des gifles à sa concubine.
« Elle prend de l’héroïne. Les seules claques que je lui ai donné, c’est pour la réveiller », assure-t-il.
Il frappe sa conjointe et un ami
Le 24 novembre 2018, à Mayenne, il va chercher sa conjointe, au domicile d’une de ses connaissances.
« Il n’est pas fréquentable. Il avait volé ses sous-vêtements lorsqu’il était venu chez nous », explique le prévenu.
Il tire sa conjointe par les cheveux et le cou, déchire un tableau de la connaissance et le frappe.
Le substitut du procureur estime qu’il « présente un vrai danger pour les autres ». Il demande deux ans de prison dont six mois avec sursis.
L’avocat du prévenu, Me Dirickx , concernant les violences, indique : « ce qui me chagrine, ce sont les preuves. Nous n’avons aucun élément matériel. Les gendarmes, dans leur procès verbal, ne constatent rien ».
Le tribunal le relaxe pour la dégradation du tableau et le condamne à un an de prison ferme pour les autres faits.
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