Il fonctionne en autonomie et sur la base du volontariat. L’atelier slam du collège Louis Launay à Landivy, mené par Anne Chazeaud, professeur, offre la possibilité aux élèves de s’exprimer sur tous les sujets qui les intéressent. « On écrit ce qu’on veut, quand on veut. Il n’y a pas de stress. On travaille en s’amusant », explique Morgane, élève en 4e. « Pas besoin d’être un pro, il suffit d’avoir des idées », renchérit Capucine, une de ses camarades.
Le slam, incontournable au collège
Les jeunes bénéficient des interventions de Charlotte Bonin, de l’association Slam Connexion basée à Rennes. « Slameuse et animatrice culturelle, cette jeune femme fait parler les élèves les plus timides et sublime la prise de parole des autres », insiste le professeur qui anime cet atelier depuis deux ans. « Mais nous le pratiquons depuis plusieurs années en classe. Nous avons participé durant 4 ans au championnat de France de slam Junior. Le slam est devenu incontournable au collège. Chaque année, un dîner slam est organisé depuis 5 ans avec en moyenne 200 spectateurs.»
Rencontre avec Grand corps malade
Le choix du slam s’est imposé. « C’est un moment de créativité et de partage. Il consiste à dire un texte sur 3 mn en partageant l’espace de paroles. » Bienveillance, partage, créativité et émotion sont au programme. « Il n’y a pas de contraintes de rimes en slam. C’est plus moderne que la poésie », confirment les jeunes.
Pour la première fois, 5 élèves ont participé aux Trophées slam à l’école, à Paris, du lundi 3 au mardi 4 juin. Catégorie slam individuel, Morgane est arrivée à la 3e place sur 8 slameurs. En slam collectif, l’équipe formée par Capucine, Joachim, Paloma et Betty Rose a obtenu la 7e place sur 17 équipes. Ils ont pu rencontrer Marc Smith, le créateur du mouvement slam, et Grand Corps malade.
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