Dans la salle de l’auditorium sous la bibliothèque Albert-Legendre, les élèves de la directrice Geneviève Frédet sont sagement assis sur leur chaise. En face d’eux, Paulette Pelan, 81 ans. Comme les petits CP, l’octogénaire a aussi gambadé sous le préau et dans la cour de l’école Jacques-Prévert. C’était il y a 77 ans, en pleine Seconde Guerre mondiale.
Déménagement de l'école à la fin de la guerre
A l’époque, l’établissement s’appelait encore école Magenta, du nom de la rue. « Je suis entrée à l’école à l’âge de 4 ans en maternelle. J’y suis restée jusqu’à 14 ans, jusqu’au certificat d’études », rapporte celle qui résidait rue de la Filature, un peu avant le champ de Vaufleury. Mais durant l’occupation allemande, l’école Magenta doit migrer rue d’Anvers, juste à côté de l’actuel Ehpad Saint-Vénérand. La proximité avec la ligne de chemin de fer, cible des bombardements, est devenue trop dangereuse. « L’école avait été touchée. Tout avait un peu disparu », se souvient Paulette Pelan.
Le rationnement, les bombardements, les jeux, la libération... L'octogénaire a balayé un pan de sa vie à l'occasion de cette rencontre organisée dans le cadre du projet sur les cent ans d’histoire de la Ville de Laval, animé par Stéphane Piau, vidéaste de la municipalité.
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