« Nous ne sommes pas loin de la maltraitance institutionnelle », lance Jean-Michel Lignel, secrétaire CFDT santé-sociaux. Le syndicat a appelé les agents des Ehpad, liés au centre hospitalier de Laval, à débrayer durant deux heures, mardi 30 avril.
Une cinquantaine d'agents, accompagnés de famille, manifestent à l'entrée du foyer Jeanne-Jugan. « En décembre 2018, nous avons déposé un droit d'alerte concernant les conditions de travail. Les arrêts maladie ont augmenté de 50%. On fait de l'auto-remplacement. Comme l'a dit le directeur de l'hôpital, les effectifs ont augmenté, mais, les arrêts maladie aussi. C'est bien qu'il existe un problème dans les conditions de travail », complète le secrétaire.
Des répercussions sur les résidents ?
Avec les arrêts maladie et le manque d'agents remplaçant, les résidents en pâtissent. « Ma mère est restée cinq week-ends allongés dans son lit. Lorsque je l'ai signalé, on m'a dit que c'était bon pour elle de se reposer », grince la fille d'une résidente.
« On nous demande de travailler en mode dégradé. Mais ça veut dire quoi ? Quand on n'a pas assez d'effectif, on doit faire le choix entre nettoyer les chambres ou lever les résidents ? Entre faire leur toilette ou leur donner à manger ? », interroge l'un des agents.
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