L’heure est à la relance. Sous l’impulsion de la holding Chonon Investissements, l’entreprise de Fontaine-Daniel Toiles de Mayenne reprend des couleurs.
« L’activité se porte plutôt bien depuis le début de l’année, assure effectivement Jérôme Couasnon, le nouveau PDG de l’entreprise. En décembre et janvier, nous avons été impactés par les Gilets jaunes. Nous avons eu une boutique cassée. Mais avec la sortie d’une nouvelle collection en janvier, nous sommes repartis sur une croissance raisonnable. Et depuis fin février, la croissance est à deux chiffres. »
Déjà neuf embauches
Cela s’est déjà traduit par l’embauche de neuf personnes, portant le nombre d’employés à 93, au niveau du tissage, de la confection et des boutiques. « Maintenant que l’outil de tissage a été rénové, nous avons repris la production de tissage dans l’idée de doubler, voire de tripler cette activité », poursuit le meneur d’hommes.
Toiles de Mayenne se dit aussi en recherche de personnel car plusieurs salariés doivent bientôt partir à la retraite. « Ce sont des métiers où l’apprentissage est long. Nous avons besoin de travailler en amont », assure Cécile Pambet, responsable marketing-produits.
Trois nouveaux points de vente vont être ouverts
Au-delà de Fontaine-Daniel, l’entreprise va aussi recruter des conseillers vente. Outre le rafraîchissement de ses douze boutiques, trois nouveaux points de vente vont être développés. Un premier a déjà ouvert place des Victoires à Paris, en mars.
Il s’inscrit dans une stratégie « B to B », précise Jérôme Couasnon. « Nous avons déjà décroché quatre marchés pour des hôtels. On espère passer d’un chantier professionnel par trimestre à un chantier par mois », poursuit le PDG. Un showroom à l’étage ouvrira également pendant la première quinzaine de mai.
Une autre boutique ouvrira mi-mai à Lyon. « Et nous avons un projet en signature pour revenir dans un grand magasin du boulevard Haussmann à Paris. »
Export : une démarche pro-active au deuxième semestre
Quant à la volonté de développer l’export, elle n’est pas oubliée. « J’y vais au cas par cas sur notre réseau historique pour le moment, explique Jérôme Couasnon. Pour nous, la priorité, c’était de restructurer notre partie française. Nous aurons une démarche pro-active plutôt au deuxième semestre. »
Mais les partenaires américains, anglais et australiens semblent déjà bien réagir aux nouveautés. « Après sept mois, nous sommes plutôt rassurés », conclut Jérôme Couasnon.
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