Raymond vient d’avoir cinquante ans. Cinquante ans d’accordéon. Une passion qui lui vient de son père, un peu : « Il jouait d’un vieil accordéon, à l’oreille, lors des fêtes après les battues dans les fermes. » Mais le déclic se fait surtout lorsque Raymond, originaire de Saint-Pierre-sur-Orthe, arrive à Laval : « Il y avait un professeur d’accordéon à côté du restaurant où on allait manger, sur le quai Sadi-Carnot. Longtemps je suis passé devant en écoutant furtivement. Un jour j’ai poussé la porte... » Le professeur Clerc en fait l’un de ses élèves et, après six mois sur les bases du solfège, Raymond touche son premier accordéon. Tout a ensuite été très vite : « A dix-huit ans j’ai commencé à jouer dans des mariages, seul au départ. Je faisais l’accordéon, du synthé... et un peu de chant ! Très vite j’ai eu un batteur avec moi, puis une chanteuse, puis deux. Ca fait une trentaine d’années que l’on est quatre ou cinq sur scène. »
Les accompagnateurs se sont enchaînés, les accordéons aussi. Raymond, lui, n’a pas bougé. Aujourd’hui, sur scène, il est épaulé par Jean-Marie à la batterie, ainsi que par Mylie, Julie et Amélie au chant.
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