Un soir, un serveur à vélo est renversé par une voiture qui ne s’arrête pas. Quelques mois plus tôt, Dino Ossola, un agent immobilier en faillite, rencontre les richissimes Bernarschi, parents du petit ami de sa fille.
Construit en trois parties, qui adoptent chacune le point de vue d’un personnage, ce film, libre adaptation d’un roman de Stephen Amidon, brosse un portrait saisissant de gens obsédés par l’argent et la réussite sociale. Mais c’est aussi le portrait d’un pays, l’Italie, en pleine déconfiture qui est dépeint. Avec une distribution brillante et un scénario complexe (un peu trop !), le cinéaste plonge dans les arcanes de l’âme humaine. Mais il y a trop d’intrigues secondaires et trop de sujets à peine effleurés dans ce film très prenant.
Cette peinture au vitriol d’un monde régi par l’argent est pessimiste, car chacun ne pense qu’à soi, sans se soucier des autres. Seul le jeune couple offre une petite lueur d’espoir dans une œuvre bien sombre. De brèves scènes très suggestives.
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