Sous la pluie, une trentaine de manifestants se sont rassemblés devant la cité administrative de Laval, mercredi 6 février. Ils réclamaient l'accès à une vraie formation et une revalorisation de leur salaire.
« Je travaille 25 heures pour 746 euros net par mois », indique Catherine, 40 ans, accompagnante d'élèves en situation de handicap (AESH) depuis cinq ans. Selon elle, c'est l'annualisation du temps de travail qui lui fait perdre du pouvoir d'achat. Même son de cloche pour sa collègue Marianne, 30 ans qui en a assez d'être transféré de collèges en collèges. « J'ai travaillé dans deux établissements en deux ans », insiste-t-elle.
Professeur au collège Alain-Gerbault, Lucas Grandin les soutient en tant qu'ancien auxiliaire de vie scolaire (AVS). « Leur contrat d'un an ne nous permet pas de travailler avec eux sur le long terme », constate-t-il.
La titularisation dès la deuxième année de travail était aussi au menu des revendications.
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