La présence policière, lors des dernières manifestations, à Laval, a pu choquer quelques cortèges. Préfecture barrièrée, rue barrée, en Mayenne, on n'était pas habitué à cela. Thierry Legris, directeur départemental de la sécurité publique l'assure : « ce dispositif est pris dans toutes les grandes villes. Manifester est un droit. Nous sommes là pour assurer la sécurité des cortèges, pour que tout se passe bien ».
Le préfet ne veut plus de dégâts sur les murs de sa préfecture. Une manifestation d'agriculteurs avait engendré 75 000€ de travaux de nettoyage et de réparation. Pour les prochaines manifestations, la place Jean-Moulin sera bloquée. « La préfecture est un sanctuaire. Lorsqu'on installe des barrières, c'est pour une question de sécurité. On n'a pas le droit de les franchir », affirme Thierry Legris.
Le commissaire fait référence à la manifestation des pharmaciens. « Mes hommes se sont retrouvés devant plus d'une centaine de personnes, acculés sur les grilles de la préfecture. Je ne veux plus de telles situations ».
Pour chaque manifestation, le parcours doit être négocié, le préfet doit avoir une déclaration préalable et le nom de trois personnes responsables.
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