Croire ou ne pas croire ? Telle est la question que se sont toujours posée les hommes... et Woody Allen.
Dans les années 20, un célèbre prestidigitateur subjugue les foules avec ses numéros. Mais personne ne sait que, derrière le masque du Chinois Wei Ling Soo, se dissimule un Britannique pur jus, Stanley Crawford, un homme élégant et raffiné, mais imbu de sa personne et de son art. À telle enseigne qu’il se vante d’être le meilleur et de pouvoir démasquer tous les charlatans qui confondent la magie rationnelle avec l’au-delà et l’irrationnel, tels les médiums qui prétendent communiquer avec les morts.
Avec sa légèreté de touche et son sens de l’humour, Woody Allen signe des variations sur l’opposition entre rationalisme et surnaturel, scepticisme et foi. Le cinéaste, on le sait, est un grand amateur de magie, qui est présente dans nombre de ses films, et son agnosticisme est bien connu, même si Dieu est souvent au cœur de ses réflexions. On retrouve tout cela dans ce film brillant, léger et drôle, mais aussi très profond, dont l’action se déroule dans les décors enchanteurs et élégants de la Côte d’Azur des Années folles. Les dialogues sont éblouissants, et l’interprétation l’est tout autant. Colin Firth, véritable double du réalisateur, a l’intelligence de ne pas essayer de l’imiter, tandis que la jeune Emma Stone confirme ses talents de comédienne. Quant à la fin, elle offre de plaisants retournements de situation.
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