Dans son atelier de Trans, Anaïs Grémont produit chaque mois 800 protections féminines bio.
Derrière la réussite, il y a une succession d’évènements moins heureux, parfois même tragiques.
Les épreuves de la vie
Mais la vie lui a joué un vilain tour : accident de ski, fracture de la colonne vertébrale. S’ensuivent des séquelles qui lui interdisent le port de charges trop lourdes. Résultat : deux années de rééducation et de construction d’un nouveau projet professionnel.
Après un essai avorté dans la restauration de vitraux, faute de trouver un maître d’apprentissage, Anaïs opte alors pour un master de logistique industrielle, métier exercé quelque temps avant de fonder une famille.
Basé au lieu-dit La Boudinière, le petit atelier déborde des rouleaux de tissus, de bobines, de commandes sur le départ. Les couleurs chatoyantes et originales des tissus ravissent le regard.
Critères écologiques zéro déchet
En plus des critères écologiques zéro déchet (tissu Œko-Tex, éponge de bambou, teinture végétale, coton bio), les tissus et matériaux français ou italiens sont la marque de fabrique de l’entreprise pour des produits non moins originaux.
La vente par internet, dans les Biocoop et autres lieux atteste de la qualité des produits Couds-Couds Lily soutenue par Coodémarrage 53. Toutes les chutes sont reconverties en carrés démaquillants ou lingettes.
Deux temps partiels embauchés
De nouveaux produits alternatifs au jetable naissent sous les doigts exigeants de la jeune femme de 35 ans qui emploie aujourd’hui deux temps partiels pour répondre à la demande.
« Des épreuves de la vie peuvent naître des choses positives », assure Anaïs Grémont.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.