Martial, Bruno, Jean-François... La liste présentée par Didier Chérot comporte 30 noms. C’est le nombre minimum d’anciens salariés de la fonderie de Mayenne reconnus malades de l’amiante. Parmi eux, trois ne sont même plus de ce monde, décédés des suites de leur maladie. Ils avaient entre 63 et 67 ans. « Et il y a tous les autres malades que je ne connais pas », assure l’ancien cadre de la fonderie, aujourd’hui correspondant départemental de l’Andeva, l’association nationale de défense des victimes de l’amiante. La liste a en effet malheureusement toutes les chances de ne faire qu’augmenter. « Dans les années 1995, la fonderie employait 350 personnes », indique celui qui a interrompu sa carrière en 2012 comme responsable fonderie à 52 ans à peine.
Retrouvez dans votre hebdo, le témoignage de deux veuves et les explications de la préfecture de la Mayenne sur l'avenir du site de la fonderie mayennaise.
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