Alors que le sentiment d’insécurité des Français est croissant et que la lassitude des forces de l’ordre s’intensifie, le Gouvernement vient de lancer un nouveau dispositif, la police de sécurité du quotidien.
Avec un budget de 13,3 milliards d’euros en 2018, des moyens conséquents sont mis en place pour permettre à la police et à la gendarmerie de retrouver des ambitions, d’être respectées, mais aussi de mieux accompagner les territoires en adaptant leurs réponses aux spécificités locales.
Ce dispositif a déjà trouvé une déclinaison départementale, en Mayenne, avec la création il y a un an de la première brigade territoriale de contact à Martigné-sur-Mayenne, la seule dans l’Ouest. « Nous nous sommes portés volontaires au niveau national, comme 29 autres départements, pour cette expérimentation qui a largement donné ses fruits. 23 brigades, dont celle de Martigné-sur-Mayenne, ont été maintenues, à l’issue de l’expérience », précise le colonel Bièvre, commandant du groupement de gendarmerie.
« Une plus grande visibilité »
Cette unité a permis véritablement « une plus grande proximité, visibilité et disponibilité des forces de l’ordre ». Et ce succès leur a donné envie d’aller plus loin.
Une nouvelle unité a ouvert ses portes lundi 19 février à Château-Gontier. La Mayenne sera d’ailleurs le deuxième département en France à posséder deux brigades de contact avec une spécificité : la dernière concerne l’ensemble du territoire de la compagnie de Château-Gontier, de Port-Brillet à Vaiges.
Plus d'informations dans votre dernière édition du Courrier de la Mayenne.
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