Lorsque l'arbitre sort le deuxième carton jaune à Yohan Tavares à la 41e minute après une faute sur Bardeli, une partie du stade croit à un rouge direct. D'autres pensent à une erreur. Plusieurs médias locaux eux-mêmes hésitent. Pourtant, le défenseur lavallois avait bien été averti plus tôt dans la rencontre.
Tout part du penalty accordé à Dunkerque
Le premier jaune intervient à la 35e minute, juste après le penalty sifflé contre Laval pour une poussette très légère d'Ouaneh sur un joueur dunkerquois. Une décision déjà contestée sur le terrain.
Au moment où l'arbitre désigne le point de penalty, Tavares proteste vivement, gestes à l'appui, en direction de l'officiel. Le ton monte légèrement, et le défenseur insiste. L'arbitre stoppe l'action, se tourne vers lui et lui adresse un avertissement clair.
Mais dans le tumulte du penalty — la réaction des joueurs, les discussions avec le banc, puis la transformation de Thomas Robinet — le carton passe totalement au second plan.
Un contexte qui masque le geste de l'arbitre
Le stade, focalisé sur la décision jugée sévère, n'a pas perçu le geste de l'arbitre vers Tavares. Les caméras, elles aussi concentrées sur les joueurs autour du point de penalty, n'en montrent qu'un angle fugace. Beaucoup de supporteurs découvrent donc seulement à la fin de la rencontre que le défenseur avait déjà été averti.
Lorsque Bardeli déborde côté droit quelques minutes plus tard, Tavares est pris de vitesse et commet une faute tactique. L'avertissement est logique et immédiat. Additionné au premier carton, il se transforme en expulsion. Ce détail, passé inaperçu sur le moment, change pourtant tout : Laval jouera une mi-temps entière à dix.
Un fait de jeu qui pèse lourd dans la saison
Le retour de Tavares dans le onze devait apporter de l'expérience derrière. Il aura finalement précipité la spirale négative du Stade lavallois sur ce match. Comprendre pourquoi ce premier jaune est passé inaperçu permet d'éclairer l'un des tournants de cette rencontre clé dans la course au maintien.
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