La communauté de communes a placé le tourisme dans ses priorités de développement. « Le territoire dispose d’atouts aptes à générer des flux supplémentaires sur lesquels la stratégie de développement touristique va s’appuyer. Priorité aux aménagements touristiques et à la structuration de l’offre : pas de création d’équipement, priorité à la valorisation », indique l’étude qui a permis aux élus communautaires de dégager trois grands axes de développement touristique. Ont été retenus : le patrimoine, l’itinérance, l’eau.
Trois sites ont également été pointés comme devant bénéficier d’une grande attention. Il s’agit de Jublains, Mayenne et Lassay-les-Châteaux.
Un public familial pour des courts séjours
« On est en parfait accord avec le département avec les Slowlydays. Notre territoire est naturel, tranquille », précise Frédéric Bordelet, vice-président de Mayenne Communauté en charge du tourisme. Les clientèles ciblées par l’étude sont une clientèle touristique familiale pour un court séjour, « notamment francilienne », une clientèle pour des excursions en séjour sur des territoires limitrophes, une clientèle locale, des groupes adultes mais aussi scolaires.
« Les cyclistes, les camping-caristes et les randonneurs sont particulièrement visés, ainsi que les pêcheurs et la communauté britannique ». Les touristes à vélo ont donc besoin d’aménagements pour stationner leur vélo, de casiers, de haltes spécifiques, d’hébergements proposant un petit-déjeuner adapté et un local à vélos. Les camping-caristes, eux, ont besoin d’emplacements adaptés « dignes de ce nom » et de bornes pour la vidange.
Une borne 0 à l'office de tourisme
En terme de prestataires, Mayenne Communauté est déjà bien pourvue. « Le point noir, c’est l’accueil des groupes. Mayenne communauté doit elle en créer ou trouver le bon prestataire ? », interroge l’élu.
Une borne 0 à l’office de tourisme de Mayenne sera mise en place. « Nous aimerions développer un pôle services : abris hors sac, consignes, sanitaires... Et pourquoi pas un lieu de détente bar restaurant, un accueil pour les bateaux, et une information touristique l’été. La halte de Montgiroux pourrait être aussi aménagée et une offre de petite restauration développée. Des liaisons douces entre les pôles patrimoniaux devraient être créés. »
Dans le cadre de l’étude, le camping du Gué Saint-Léonard, basé à Mayenne, ressort comme un point positif du tourisme sur le territoire, de par son positionnement. « Nous avons la volonté de le garder mais il est situé en zone inondable sur le Plan de prévention des risques d’inondation de Mayenne. Une deuxième étude va être demandée pour savoir ce que l’on fait. » Les élus aimeraient rénover les équipements, développer l’offre de services et de loisirs, créer une offre nautique, et revoir le mode de gestion.
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