Ils sont frères et ils s’entendent très bien. Si bien qu’ils vivent dans le même immeuble, sont tous les deux médecins et exercent ensemble. Ensemble, cela signifie qu’ils reçoivent et visitent leurs patients ensemble. Ce soir-là, Boris et Dimitri sont appelés par Alice, une fillette diabétique qui vient de faire un malaise. Lorsqu’ils rencontrent Judith, sa mère, Boris et Dimitri en tombent immédiatement amoureux, mais sans avouer à l’autre ce sentiment troublant. Leur amitié fraternelle survivra-t-elle à cette situation singulière ?
Le cinéma traite rarement d’histoires de frères. Au début, on est un peu dérouté par cette caméra qui suit les déplacements des uns et des autres, sans que l’histoire ne démarre réellement. À la manière des cinéastes de la Nouvelle Vague, Axelle Ropert s’attache à ses personnages, traque les moindres frémissements de leurs visages et installe une atmosphère, nocturne le plus souvent, propice aux émois amoureux.
Peu à peu, le charme opère, et l’on s’attache à ces êtres surpris par l’amour. Avec beaucoup de délicatesse, la réalisatrice décrit l’évolution des sentiments, en particulier entre les frères, et elle filme, avec légèreté, ce singulier trio qui évolue à travers un XIIIe arrondissement de Paris, filmé dans sa froide modernité. Louise Bourgoin illumine de sa grâce et de sa force ce film plein de charme, d’humour et de délicatesse.
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