Isabelle Dutertre, mariée, trois enfants et trois petits-enfants, est née en 1957 à Saint-Thomas-de-Courceriers.Sensibilisée très jeune aux difficultés de la vie, elle effectue une carrière d'assistante sociale pendant 29 ans. En 2008, retraitée du secteur public, elle s’engage politiquement. Elue première adjointe à la mairie d’Evron, et première vice-présidente de la Communauté de communes du Pays d'Evron, elle se présente aux législatives en 2012, face à Guillaume Garot. Elle soutient Joël Balandraud aux élections municipales de 2014, et est élue adjointe à la jeunesse et aux jumelages.
Quand l'écriture est-elle arrivée ?
J’ai toujours écrit, pris des notes… J’ai grandi à la campagne, et à mes quatre ans, mes parents m’ont placée comme pensionnaire chez les religieuses. J’ai grandi dans cette ambiance particulière.Toutes mes expériences, bonnes, tristes ou mauvaises ont rempli mon cerveau de pleins de choses différentes. J’ai commencé par écrire des nouvelles à mes 17 ans ; tout était dans ma tête.
Comment est venu votre premier livre ?
En 1989, le maire de l'époque, Hubert Gueniffey, me voyant passer des heures dans les archives d’Evron, m’a sollicitée pour écrire un livre d’histoire. Mon premier livre, co-écrit avec Rémy Foucault, est paru en 1991. Il m’a demandé deux ans de travail. Aujourd’hui, cette série de 3 000 exemplaires est épuisée car on l’offrait aux mariés… Mon vrai premier livre, intitulé Les Taiseuses ou Théodore, l’enfant des silences, une histoire d’identité, a remporté le 1er prix national des Aînés Ruraux. Toutes mes histoires ont un fond de vérité...
Pourquoi le troisième s’intitule-t-il Départ anticipé ?
J’ai quitté l’administration en 2010, et je l’ai écrit pour tordre le cou à la médisance dans l’administration. J’ai eu le culot de l’écrire et de le publier alors que j’étais encore en poste.
Et le 4e, paru en 2013, est sans doute le plus autobiographique. Pourquoi le Coq et le dromadaire ?
L’idée m’est venue un jour que je regardais ces deux animaux dans ma maison, posés sur mon buffet. Je me suis dit : « Si vous pouviez parler… » Et je les ai fait parler.
Comment écrivez-vous, quand, où… ?
J’aime beaucoup écrire en musique, et en buvant du thé. Par exemple, les Taiseuses, c’était en écoutant Domenico Scarlatti, dont les sonates m’ont inspirée ; Article 7, c’était Mendelssohn... J’ai toujours un carnet sur moi, et il m’arrive de me réveiller pour noter un mot, une phrase que je ne veux pas perdre.
Avez-vous déjà le titre du prochain ?
Il devrait s’appeler Coquin de Sort… si je ne change pas d’avis.
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