Comédie dramatique franco-belge (2017) de Martin Provost, avec Catherine Frot (Claire), Catherine Deneuve (Béatrice), Olivier Gourmet (Paul), Quentin Dolmaire (Simon), Mylène Demongeot (Rolande), Pauline Étienne (Cécile, une patiente), Audrey Dana (1h57). (Grands adolescents) Sortie le 22 mars 2017.
Sage Femme dévouée aux autres et à son métier, Claire n’accepte pas que la petite maternité où elle travaille soit transformée en « usine à bébés », c’est-à-dire une entreprise au sein de laquelle l’argent a davantage d’importance que l’humain. Aussi refuse-t-elle sèchement le poste qu’on lui propose. C’est alors que Béatrice fait irruption dans sa vie. Des années auparavant, celle-ci, qui était la maîtresse du père de Claire, l’a quitté brutalement, ce qui a entraîné son suicide, ce qu’elle ignorait. Au début, Claire est agressive avec cette femme libre, insouciante et égoïste, qui lui annonce qu’elle a une tumeur au cerveau.
Sauvé par une sage-femme, lors de sa naissance, Martin Provost (Le ventre de Juliette, Séraphine, Violette) leur rend un magnifique hommage dans ce film qui met en scène une sage-femme, certes un peu raide, mais d’une belle humanité. D’ailleurs, les scènes d’accouchement sont réelles et non reconstituées, comme c’est l’usage en France. Dans cette histoire très émouvante, on suit l’évolution des deux femmes que tout oppose, et qui finiront par s’influencer l’une l’autre. Le duo formé par Catherine Frot et Catherine Deveneuve, réunies pour la première fois au cinéma, fonctionne parfaitement bien, d’autant plus qu’il est secondé par le toujours excellent Olivier Gourmet. Mais il est dommage que, dans cette belle histoire de reconstruction, il y ait des longueurs et des lourdeurs, à côté de scènes très réussies et très émouvantes.
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