Lundi 26 septembre, à Laval, 300 agents de la ville de Laval et de Laval agglomération sont réunis sur la place de la Mairie. Sur la pause méridienne, ils sont venus pour marquer leur désaccord, répondant à l'appel des syndicats FO, CGT et CFDT. "Le maire de Laval et président de Laval agglomération veut remettre en cause l'accord sur le temps de travail, un acquis obtenu en 1982", indique Loïc Réveille, représentant Force Ouvrière. Selon les syndicats, cette remise en cause viendrait à retirer "dix jours de congé aux agents, et une soixantaine d'emplois seraient remis en cause, en tout cas non remplacés en cas de départ à la retraite". Une délégation sera reçue, lundi après-midi, au cours du réunion sur le sujet.
Les deux collectivités emploient environ 2 000 personnes. Laval agglomération et la ville de Laval rappellent qu' « un diagnostic réalisé au printemps et qui s'appuyait sur une analyse documentaire, un questionnaire adresé aux agents et des entretiens réalisés avec 12 services, a fait apparaitre un nombre de jours de congés annuels de 31 ou 32 jours induisant un non respect de la dureée légale du travail (1607 heures) pour la grande majorité des agents, une inéquité entre services dans la gestion du temps de travail et notamment des heures supplémentaires, des heures de nuit et de dimanche et enfin, une inéquité dans l'organisation du temps de travail, certains agents travaillant 4,5 jours, d'autres 5 jours ». Pour les élus : « la concertation doit se poursuivre comme prévue. Bien entendu, une attention particulière sera portée sur les services annualisés et les métiers comportant des sujétions spécifiques ou relatifs à des horaires atypiques ou bien ayant une pénibilité physique particuliére ».
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