Sous les conseils de Christophe Gouineau, un des cinq équipiers du Team Actual, on n'est pas peu fier de franchir le cap des 20 nœuds. Mais sous 24 nœuds de vitesse, il faut rester concentré pour garder le cap, éviter les cailloux qui émergent entre les îles de Houat et Hoëdic, et prendre le meilleur vent au près, avec un œil sur les compteurs et l'autre sur la proue et l'horizon. Quand Yves Le Blévec reprend la barre, il flirte avec les 30 nœuds. Les voiles sont tendues et gonflées, l'étrave taille l'écume, le bateau vole presque. Outre l'extrême sensation de liberté, on sent partout à bord l'incroyable tension de la matière, comme à deux doigts de la rupture. « Ce bateau, ce sont des tonnes de matériaux qui travaillent, tout juste tenues par des bouts de ficelle ».
A l'automne, dès que la saison de navigation estivale sera terminée, le trimaran entrera en chantier pour environ six mois. « Nous allons complètement refaire le gréement, c'est-à-dire le mât et la voilure, car les technologies dans ce domaine ont considérablement évolué depuis la mise à l'eau du bateau, en 2007 ». Dès qu'il sera sorti de chantier, Actual préparera The Bridge, une course entre une flotte d'Ultimes et le Queen Mary, au départ de Saint-Nazaire vers New York, en juin 2017.
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